Le colloque “Après la pandémie: austérité, relance ou transition?” vous propose d’impulser le débat quant au rôle nouveau à attribuer à l’intervention gouvernementale. Cet événement inédit se tiendra les 16 et 17 février prochains, entièrement en ligne compte-tenu de la situation sanitaire.
Depuis deux ans déjà, la pandémie de Covid-19 rythme nos vies, dévoilant un grand nombre de vulnérabilités dans nos sociétés : inégalités sociales, effritement des services publics, changement climatique…
D’une ampleur inédite, la crise sanitaire a demandé une intervention majeure de nos gouvernements pour pallier au ralentissement de l’activité économique. Les campagnes de vaccination allant désormais de bon train, il est prioritaire d’envisager les suites de la pandémie.
Membres de la société civile québécoise, chercheurs, syndicalistes, venez échanger sur le monde d’après la pandémie.
ve Tellier ramènera le débat aux questions touchant directement le Québec et le Canada. Ainsi, elle présentera les défis spécifiques qui touchent les finances publiques des différents ordres de gouvernement, les liens qui unissent les décisions politiques à différentes échelles et les solutions concrètes envisageables pour les relever.
Les sciences sociales eurocentrées pensent souvent la possibilité d’une société non-capitaliste comme un monde « à inventer ». Ce faisant, on participe, épistologiquement, à l’effacement de toutes les cultures humaines qui ont imaginé et mis en place des modèles économiques différents partout dans le monde, y compris ici même, en Amérique du Nord — un effacement qui reproduit une violence coloniale qui prend justement sa source dans le capitalisme. « Découvre»-t-on des alternatives au capitalisme, ou rattrape-t-on à tâton, avec quelques siècles de retard, le niveau d’avancement des sciences politiques autochtones d’ici et d’ailleurs ? Comment l’exclusion de la pensée économique non-occidentale influence-elle les discussions universitaires et militantes sur la sortie du capitalisme ?